ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, DIAGNOSTIQUES ET THERAPEUTIQUES DES ADENOMES CORTICOTROPES AU CENTRE HOSPITALIER NATIONAL UNIVERSITAIRE (CHNU) DE FANN
DOI :
https://doi.org/10.61585/pud-dkm-v68n102Mots-clés :
adénome corticotrope, complications, Maladie de CushingRésumé
Introduction
La maladie de Cushing est une pathologie peu connue dans notre contexte. Nous rapportons une série de patients p, les facteurs influençant le diagnostic et la prise en charge précoce des adénomes corticotropes et d’établir les conséquences évolutives de la maladie de Cushing au service de Neurochirurgie de l’hôpital Fann.
Patients et Méthode
Il s’agissait d’une étude rétrospective, d’une durée de 5 ans. Tous les patients opérés pour adénome corticotrope au service de neurochirurgie du CHNU de Fann ont été colligé. Les données épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives ont été évaluées.
RESULTAT
Sur une cohorte de 158 patient suivi d’adénome hypophysaire, dont 09 porteurs d’un adénome corticotrope soit une fréquence de 5,7%. L’âge moyen des patients était de 32.5 ans avec des extrêmes de 20 à 47 ans. Une prédominance féminine a été retrouvée avec une sex-ratio de 0.29 (2 H/7F). Le syndrome de Cushing avait été le mode révélation chez tous les patients. L’imagerie avait montré une majorité de macroadénomes hypophysaires et le bilan biologique notait chez tous les patients une hypersécrétion cortisonique. La durée du suivi allait de 4 mois à 3 ans.
Conclusion
Les adénomes corticotropes sont rares, ils sont souvent diagnostiqués au stade de complications métaboliques dans notre contexte. La prise en charge est d’abord neurochirurgicale, l’exérèse complète permettant ainsi d’obtenir la guérison. Les complications évolutives conditionnent le pronostic.